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22 juillet 2020. De 13h30 à 15h30

 

Nous ignorons souvent les différents éléments de nos espaces sonores et leur influence sur nos humeurs. Par exemple, lorsque notre vieux réfrigérateur cesse soudainement son vacarme, nous réalisons subitement que nous ignorions son existence et à quel point il était irritant. Ce soulagement immédiat nous frappe, mais quand est-il des paysages sonores constants comme le son d’une autoroute qui nous accompagne alors qu’on s’endort la fenêtre ouverte ? Des basses fréquences du bourdonnement de la métropole qui fait vibrer nos corps continuellement ? Des innombrables passages d’avions qui nous surplombent ? Règle générale, nous nous y habituons, mais nous les subissons tout autant. 

 

À l’aide d’enregistreuses, les participants ont vécu une expérience amplifiée du paysage sonore dans les environs du Parc Père-Marquette, à proximité de l’achalandée avenue Papineau. Cela leur a permis de faire des constats quand à sa composition et la façon dont cet environnement les affecte. La présence d’espace vert communautaire et la nécessité de ne pas sous-estimer leur importance a alors pris tout son sens. 

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